Elsa Guillaume

  • Exposition terminée

Une remontée poétique depuis les abysses, entre sculptures, cité nautiloïde en verre soufflé et refuge néritique à la Jules Verne.

Carte blanche à Elsa Guillaume, artiste plasticienne et céramiste. Elle nous invite à une déambulation artistique et subaquatique. Elle interroge notre imaginaire sur les abysses et nous propose un espace chimérique, peuplé de créatures hybrides.

Spécialement produites pour l’exposition Bathyskaphos, les œuvres présentées sont issues d’une résidence de recherche que l’artiste a réalisée à Rochefort entre le printemps et l’été 2021. Pendant son séjour, la découverte des ateliers du Centre International de la Mer ainsi que l’étude des collections du Musée de la Marine et de l’Ancienne école de médecine navale ont nourri ses connaissances et alimenté son répertoire formel.  

Hieronymus, céramique
Hieronymus VIII, grès non émaillé
Hieronymus, céramique de Elsa Guillaume
Hieronymus, céramique

Puisant dans la chronologie des grandes découvertes sous-marines, l’artiste s’est inspirée des trajectoires des premiers submersibles et bathyscaphes pour proposer une remontée progressive vers la surface depuis les profondeurs. Cette traversée ascendante embarque les visiteurs au cœur de mondes liquides et flottants, peuplés de créatures et d’engins fantastiques, où l’art fait s’hybrider ingénierie, histoire, science et nature.  

Oeuvre Nautiloïdes en acier et verre soufflé
Nautiloïdes, verre soufflé et acier

Elsa Guillaume 

Dans l’art comme dans la vie, Elsa Guillaume évolue au rythme des matières et des voyages. Depuis son diplôme aux Beaux-Arts de Paris en 2013, elle développe une recherche plastique consacrée à l’exploration et aux univers marins.  

Sa pratique alterne des temps de travail en atelier, où elle modèle les matériaux afin de créer ses sculptures, et des temps de recherche sur le terrain, où elle ausculte les environnements naturels, qu’elle documente par le dessin, la vidéo et la photo. 

Son parcours l’a amenée à réaliser de nombreuses résidences artistiques à l’étranger, partant à la découverte d’écosystèmes et de techniques artisanales spécifiques à des localités du monde. C’est ainsi qu’entre 2013 et 2017, Elsa Guillaume séjourne à plusieurs reprises en Chine et au Japon où elle se familiarise avec les techniques de la porcelaine. Puis en 2016, elle embarque à bord de la goélette TARA qui réunit des chercheurs afin de mener des expéditions scientifiques en mer, dont elle rapporte un volumineux carnet de voyage composé de notes et de dessins. Plus localement, elle réside un temps à Dourven, en Bretagne, où elle s’intéresse aux recherches scientifiques menées à la Station biologique de Roscoff.  

Depuis 2019, Elsa Guillaume a établi son atelier à Bruxelles où elle réalise ses œuvres dessinées, sculptées et installatives. Celles-ci sont régulièrement exposées en France et à l’international lors d’expositions collectives et personnelles ; elles ont en outre été récompensées de plusieurs prix, notamment le prix COAL pour l’art et l’environnement. 

Teaser de l’exposition

En lisant cette vidéo, vous acceptez les conditions générales d’utilisation de YouTube.